L’économie turque, en pleine mutation, voit émerger de nouveaux modèles de travail comme le portage salarial. Ce dernier s’impose progressivement comme un levier stratégique, tant pour l’emploi que pour la croissance. Zoom sur son rôle dans l’économie turque moderne.
Un tremplin pour les indépendants
Avec plus de 10 millions de freelances en 2025, la Turquie connaît un essor sans précédent du travail indépendant. Le portage salarial offre à ces professionnels la possibilité de conserver leur liberté tout en accédant à une couverture sociale (retraite, santé, assurance chômage). Un atout majeur pour sécuriser leur parcours. Cette formule attire également les jeunes diplômés, qui veulent expérimenter différents secteurs avant de se stabiliser.
Une solution pour les entreprises en quête d’agilité
Les entreprises, confrontées à une concurrence accrue et à des projets de plus en plus complexes, cherchent des solutions flexibles. Le portage salarial leur permet de recruter rapidement des experts sans les contraintes administratives liées à un contrat classique. C’est un moyen d’accélérer l’innovation, tout en maîtrisant les coûts. Cela se traduit aussi par une meilleure réactivité : les projets peuvent démarrer en quelques jours.
Un levier pour l’emploi qualifié
De nombreux diplômés du supérieur, notamment en informatique, en design ou en traduction, peinent à trouver un emploi stable. Le portage salarial devient une alternative crédible, leur permettant de valoriser leurs compétences sur des missions variées, tout en développant leur réseau professionnel. Ce mode de travail permet également de réduire l’exode des cerveaux en offrant des conditions attractives sur place.
Contribution au PIB et fiscalité
Bien que mal mesuré, le poids économique du portage salarial est en croissance. Les sociétés de portage participent à la collecte de la TVA, des cotisations sociales et de l’impôt sur le revenu. En professionnalisant ce secteur, l’État turc pourrait accroître ses recettes fiscales. Selon des projections, ce modèle pourrait représenter 5 à 8 % de l’activité indépendante d’ici 2030.
Vers une reconnaissance institutionnelle
Pour l’heure, le portage salarial ne fait pas encore l’objet d’une législation spécifique. Mais son rôle économique croissant pousse les autorités à envisager un encadrement juridique. Une telle reconnaissance favoriserait son intégration dans les politiques publiques d’emploi. Elle permettrait aussi de garantir une meilleure protection aux travailleurs portés et de renforcer la confiance des entreprises clientes.
Intégration dans la transformation numérique
Le développement du portage salarial accompagne également la transition numérique de l’économie turque. Les plateformes de portage digitalisées, les solutions de paiement en ligne, et la facturation électronique renforcent l’efficacité du modèle. De plus, la numérisation facilite la transparence et le suivi des activités portées.
Émergence d’un nouvel écosystème de travail
Au-delà des aspects contractuels, le portage salarial participe à la création d’un véritable écosystème de collaboration, où les indépendants, les entreprises et les sociétés de portage interagissent dans un cadre flexible et évolutif. Ce système favorise l’innovation, la mutualisation des compétences et l’émergence de collectifs de travail autonomes.
Le portage salarial est bien plus qu’un effet de mode : il devient un acteur économique à part entière en Turquie. Pour les professionnels comme pour les entreprises, il représente une opportunité d’évoluer dans un marché du travail plus souple et plus efficace.
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